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je prends Fatma Filli en stop jusqu'à Bagonka pour voir son village [acheter?] des Kalaka tjrs introuvable. J'apprends qu'on fabrique aussi des [burnous?] fort bienfait main le fabricant n'en a plus de neuf. [Maire?] et [illisible] de ce village, Filla a 3 femmes et presque 10 gosses. c'est un jugurtha noir fier et grave ; il ne râle jamais et semble avoir le désir de sortir de sa condition. Le genre de type terrible quand il a de l'autorité. ses femmes me préparent du riz car la bouillie n'a guère d'écho chez eux. Je bois du lait prend quelques photos dont moi chez Fatma Filli en train d'écrire très fier et file accompagné d 2 gars qui vont à 40 km de là. Route difficile 20 km à l'heure. Arrivée à Bafoulabe à la nuit, train en gare à Mahina. Heureusement que le train me coupe car j'allais sur une mauvaise route. je dors entre Mahina et Bafoulabé dans un champ bien tranquillement et me repose bien Départ 8h30 - Bac à Bafoulabé c'est dimanche férié. Le gouvernement est absent. j'accroche la voiture à l'arrière en descendant Le 24 déc.

Mais tout se termine bien. Piste ahurissante sur Bamako après le bus rien aucun tracé routier Toujours à l'Est m'avait dit un gars. Suis obligé de demander mon chemin ds ts les villages je prends une espèce d'homme de Néanderthal vêtu d'une tunique marron qui est Kasonké il parle qq. mots de français mais a l'air complt abruti. Arrive à Tonka la barrière du train cadenassée - je passe à côté sur talus. Sorti idem. je décroche la porte de ses gongs puis la remets. Le Kasonké lui n'a pas bougé est en train de me voler de la ficelle.