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La population avait accueilli ds la liesse sa troupe, son armée composée en grande partie de gens du pays donc doublement chère à ses yeux, et voilà qu'une autre armée arrivait ne demandant pas à se faire acclamer et reconnaissant pour chef un homme qu'elle craignent par dessus tout Sidi-Moussa. Mais cette troupe avait une autre allure. ses hommes en tenue camouflé étaient des gens du nord, basanés qui semblaient de vrais fellaghas aguerris et méfiants. Cette troupe avait un G.M.C., un gros armement et des bases nouvelles. Elle ne communiquait apparemment pas avec la 1ere.

A une de mes questions touchant la disparité de tous ces hommes Sidi-Moussa répondit qu'il n'en était rien et que l'accord régnait entre tous.

Quand je quittais le 4 Août Tam. les Touareg qui avaient été nombreux autour de l’aménokal et avaient bien failli [étendre?] désordres après l'incident chennani, étaient repartis das leur montagne avec leurs lames et leurs tokouba. Sidi Moussa travaillait toujours dur dans son coin en réunion de toutes sortes et cherchait le candidat aux futures élections. Les dissidents touareg avaient promis de revenir à Tam. le 12 Août date qui avait été prévue pour l'élection du gouvernement. Si Tayeb demeurait très actif dans son P.C. donnant des ordres à tous les civils de Tam. et les recevant tous : l'administration française restait en place jusqu'au devenir chaouet. l'armée recevait un peloton en renfort de Djanet un autre de In Salah. Selon le lieutenant Goubet, au moindre incident concernant les Français 24 véhicules étaient prêts à sortir du bordj pour aller chercher tous les Français de Tam et les abriter au bordj. L'opinion de l’aménokal restait secrète. les chantiers d'Iniker s'inquiétaient de la reprise du travail pour les Kel Hoggar surtout à cause de l'esprit nouveau