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Ben Naceur qui offrit un land rover de 2 millions. Ensuite ils durent payer l'essence consommé par ces véhicules. Le distributeur d'essence fut stupéfait d'assister à la scène suivante : un camion chargé de [illisible] d'essence à l'usage de l'A.L.N. venait d'absorber un total de 105.000 fr... Le client n'avait pas un 500 mais aller chercher un jeune commerçant du quartier qui venait muni de 50.000 fr disant que c'était tout son argent liquide. Alors le responsable A.L.N. alla chercher un autre commerçant parmi les plus riches qui finit de payer la note. Sur ce il partit avec son chargement laisser le Français perplexe sur les moyens de collaboration de l'A.L.N. et des civils.
Chaque soir au P.C. de Si Tayeb des marmites chaudes, des victuailles fraîches arrivaient. C'étaient les repas offerts aux djounoud par la population qui participait à tour de rôle à cet honneur.
Ainsi l'armée ayant recruté ls civils qui étaient en activité dans des chantiers payés par la France qui faisaient ainsi vivre une bonne partie de la population, allait elle alourdir le pays en le privant d'une partie de ses revenus pour faire de ces travailleurs des combattants d'une cause loin des réalités concrètes.
Sidi Moussa séjourna une dizaine de jours à Ouargla pour revenir avec une nouvelle troupe qui s'installa d'autorité dans quelques maisons vides et dans un pavillon mis à sa disposition par la préfecture l'ancien domicile du chef de maghzen [illisible] à l'adjudant Méheu.
Les pelotons touareg étaient en dissidences sous la direction militaire du chef Rataman personne ne savait encore leurs intentions.