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le 28 juillet

Vadell de retour d’Alger hier soir. Les nouvelles qu’il nous donne sont très alarmantes. Ma maison est à la merci d’une « réquisition » de l'[illisible]. Pourvu que je puisse récupérer au moins mes livres j’accepterai de faire le sacrifice du reste.

Et ici c’est encore le calme, le calme plat la vie apparemment normale, mais qui ne saurait durer je voudrais m’en aller, partir tout de suite, quitter une dernière fois ce pays que je ne reverrai certainement plus dans l’état actuel.

le 30

Depuis 2 ou 3 jours, coup de pompe, des heures vides sans énergie le corps abattu. Hier soir longue conversation avec si Tayeb qui a débutée par une véritable interrogatoire plein de circonvolutions. il m'est apparu qu'il devait être renseigné d'une façon privée sur certaines de mes jugements qu'il n'a pas voulu me dévoiler par discrétion par élégance aussi. Tout cela me fait les pieds et me permet d'estimer d'avantage la valeur militaire et moral des cadres de la révolution

Mon travail va toujours lentement sans éclat.

Dès mon retour après les congés il me faudra rédiger le résumé de mes notes et le regrouper par espèce afin d'avoir un premier ensemble sur chacun des chapitres. Peut-être me faudrait-il les emporter en vacances.