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C’est la visite des locaux. Il se rend compte des espaces. Durant leur entretien ils auraient demander à occuper les locaux, Delage ne voulant pas prendre d’initiative personnelle s'excuse en disant qu’il ne peut offrir que ceux qui sont vides. Ils lui ont montré un papier en bonne et dûe forme signé du colonel Nivaggioni encore sous-préfet à Tam. Tout est correct nous n’avons qu’à regretter l’absence du capitaine et celle d’ordre préalables donnant l’ordre d’évacuation des locaux et

la passation éventuelle des consignes. 

Ces messieurs nous quittent pour aller vers la diffa que leur ont préparé les villageois 10 chèvres tués en méchoui couscous monstre etc. les femmes se sont précipitées dès leurs arrivée vers le coin où ils ont posés leur affaire c’est-à-dire au quartier « idebuan » les tumulus autour de la maison du chef du village Bouaâmama.

Nous déjeunons évoquent ces moments mémorables devant une table correctement présentée. Après la sieste vers 14 heure j’entends un tumulte dehors. C’est la population qui s'aligne sur la place du C.A.S. autour du mat pour drapeau, elle chante psalmodie fait des youyous, brandit des drapeaux, les enfants ont été vêtus pour la circonstance de vert et de blanc, les femmes sont la plupart vêtues de gandouras blanches c’est la mode qui change, la mode est commandée par les coutumes arabes et non targuie.

  Je vais voir notre ami le chef de la troupe