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Les distances sont en général inexactes : le monument funéraire de Sokobi qui serait situé à 5 km. environ de Koumbi n’en est éloigné que de quelques centaines de mètres ; le tombeau à colonnes du N-W qui serait à une douzaine de km. de celui de Sokobi en est à moins de trois. Les mêmes inexactitudes se retrouvent d’ailleurs dans l’itinéraire suivi par M. de Bonnel de Mézières, indiqué dans le rapport à l’Académie. On identifie à peu près tous les lieux mentionnés. Arrivée (pp.233-234) : nord de Koumbi, mare et puits du N-W. et, de là, marche S-E vers Sokobi ; première visite de la ville (pp. 236-238) : Sokobi, mare et puits du S-E., entrée dans la ville au droit du barrage, grande avenue et grand’ Place très bien décrites. Mais il ne faut à peu près tenir aucun compte des orientations mentionnées.

B) Plan Lazartigues 1/10.000 Peu facile à interpréter au premier abord ; ce plan est beaucoup plus précis que le précédent. La ville même de Koumbi est représentée schématiquement par la butte du S-E. La mare est les puits du N-W. sont indiqués. La plus grande partie du plan est occupée par les tumuli de la colline du N-W. La fouille I de de Bonnel de Mézières est le n°16 du rapport à l’Académie (le tombeau à colonnes). La distance et l’orientation par rapport à Koumbi en sont correctes à l’échelle indiquée. La fouille I de Lazartigue a été effectuée au sommet de la petite dune boisée située à l’W.N.W. du tombeau à colonnes et mentionnée par de Bonnel de Mézières. Ce plan donne également d’utiles indications sur la répartition générale et la densité relative des tumuli. (Cette colline des tumuli, la colline de l’ouest de de Bonnel de Mézières, ne s’élève qu’à quelques mètres – 4 ou 5 peut-être – au dessus du niveau des sols marécageux.

FOUILLES ANCIENNES - A l’exception du tombeau à colonnes et de quelques tombes de Sokobi, à proximité d’un monument funéraire remarquable, ces fouilles sonttrès difficiles à identifier. Elles semblent n’avoir été entreprises qu’avec l’espoir de découvrir des documents historiques ou des pièces de musée : aucune construction n’a été dégagée entièrement. Au cours des terrassements, les déblais doivent avoir été rejetés sur les parties déjà fouillées et en ont le plus souvent rendu le plan illisible sur le terrain. Etant donnée l’importance de la station, importance que des découvertes à venir peuvent imposer à l’attention du monde savant, de pareilles méthodes de prospection devraient être absolument proscrite désormais. On risque, sans profit scientifique sérieux, d’éliminer à tout jamais la possibilité de reconstituer un quartier de cette société dont l’importance historique peut être révélée par un document encore ignoré. Voici comment se présentent en février 49 les fouilles anciennes mentionnées sur le plan ci-joint :