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Dans tous les cas, conformément aux règlements ecclésiastiques en vigueur, l'érection d'une croix sur le terrain de la crypte, doit précéder l'établissement de l'oratoire privé. C'étais le prélude nécessaire de toute bénédiction de chapelle où devait se célébrer le culte divin. Le linteau de la porte était soutenu par deux pierres debout d'une largeur de centimètres, encadrées d'étroits montants, également couverts d'inscriptions dont je ne m'occuperai pas. ce ne sont en effet que des sentences pieuses ou des reflexions banales sur la dépravation grandissante du siècle. Tout autre est l'importance du texte tracé sur la seule des deux pierres formant panneau qui porte une inscription. par sa forme, cette inscription est un acte testamentaire. Mellebaude y institut le tout petit caveau (spélancolum) légataire de sa dépouille mortelle. c'est lui qui [illisible] en [illisible] de sa sépulture : Quoiqu'il soit indigne d'y reposer, le sarcophages qui doit recevoir ses restes. y est déjà couché, [ubi jaut indiqui sépultura nua?]. Il l'a fait au nom de notre Seigneur Jésus - Christ, objet de son amour, objet de sa foi. il est vraiment digne de le proclamer le Dieu vivant, dont la gloire est grande, source du pain, de foi, de charité, Dieu et hommes tous ensemble, et Dieu dans son humanité même. Et pour clore cette profession de la foi de Saint hilaire testamentaire Mellebaude ajoute : si quelqu'un vient ici sans aimer, adorer le seigneur Jésus Christ et détruits ces ouvrages, qu'il soit anathème de la venue du Dieu vengeur jusque dans toute l'éternité. (2) Ces mots : si quis non hic amat adorare dnm Ihm XPm. semblent bien indiquer de la part de Mellebaude la pensée d'établir dans le caveau un petit oratoire, où le saint-sacrifice pût être célébré, où notre seigneur pût être adoré réellement présent sur l'autel.

(1) Réminicence du Gratias agmustibi proptas propter magnam gloriam tum, du cantique des anges, continué par St hilaire. (2) Grégoire de Tours, à la fin du dixième et dernier livre de son histoire des Francs fait a ses successeurs des recommandations dont la forme se rapproche de la menace d'anathême lamée ici par Mallebaude.