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et les harmonies des couleurs sont on ne peut mieux étudiées. Tous les marbres provenaient des Pyrénées et y ont été travaillé comme le prouve les N° qu’ils comportent ; ils sont de 8 espèces différentes dont je donnerai plus tard la détermination et l’emploi. Ceux qui composent les chapiteaux, les chambranles et les archivoltes sont en marbre blanc d’Italie et possèdent également des numéros et des lettres. Je dirai aussi un mot du mode de démolition de ce vaste bâtiment puisque nos fouilles nous ont mis en mesure de nous en rendre compte. A en juger par l’effondrement des aires supérieures des hypocaustes épaisses de 0,27c on peut conclure que les bois de charpente ainsi que les plus gros appareils de construction ont été projetés verticalement sur cette aire et l’ont effondré par blocs de un mètre ou un mètre et demi carré en renversant les piliers de soutènement, c’est ainsi que nous les avons trouvé tous inclinés sous un angle de 45 degrés. Quant aux époques aux quelles ce vaste édifice fut construit et ruiné, elles nous sont faciles à déterminer en dehors même des indications fort précises qui nous sont fournies par les matériaux et par tout ce qui se rattache aux constructions elles-mêmes ainsi que par les terrains sur lesquels elles se trouvaient et par ceux qui les recouvraient. Mes trois médailles nous les précisent fort nettement : l’une est de Claudius,