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dessus de la ligne où se lit la date de la mort du prieur, c'est ce que je ne connais pas la signification de ces abréviations. D'après le Dictionnaire Géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire par M. Carré de Busserole [Mém. de la Soc. arch. de Touraine. T. XXVII. p. 395.396], Bray-sous-Faye est une commune du canton de Richelieu, arrondissement de Chinon, qui se trouvait avant la Révolution, dans le ressort de l'élection de Richelieu et faisait partie de l'archiprêtré de Faye-la-Vineuse, du Diocèse de Poitiers. - Son église est placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. - Braye était un prieuré simple et régulier qui dépendait de l'abbaye de Saint Cyprien de Poitiers, et le titulaire du prieuré et de la cure était nommé par l'abbé de Saint Cyprien de Poitiers.
Le Pouillé du Diocèse de Poitiers par Beauchet-Filleau, cite également aux pages 91 et 92, ce Prieuré de Saint-Jean de Braye, comme relevant de l'Abbaye de Saint Cyprien de Poitiers.
Ces renseignements ne paraissent laisser aucun doute sur le personnage dont il est question sur cette pierre tombale, et d'après eux, le prêtre bénédictin Jean Guillon, qui s'y trouve désigné, aurait été nommé Prieur du Prieuré de Saint-Jean-Baptiste de Braye du diocèse de Poitiers, par le Père Abbé de l'Abbaye de Saint Cyprien de Poitiers de laquelle dépendait alors ce Prieuré. Malgré celà il paraît certain que ce Prieur ne serait pas mort dans cette paroisse de Saint Germain, et que, mort certainement ailleurs, on n'y aurait pas rapporté ses restes ; car il n'est fait mension, ni de son décès ni de son transfert, dans les registres paroissiaux de l'église Saint Germain de Poitiers, sur lesquels ont cependant été fidèlement inscrits les naissances, mariages et décès qui eurent lieu jusqu'à la Révolution. Le Prieur Jean Guillon, mort en 1769, n'aurait donc pas été enterré dans l'église ou le cimetière de Saint Germain de Poitiers, et il faudrait alors chercher ailleurs le lieu de sa mort et celui de sa sépulture qu'il aurait choisi ainsi que le dit l'inscription. On pourrait, ce me semble, supposer sans trop de témérité que ce Prieur serait mort dans l'Abbaye de Saint Cyprien de Poitiers puisqu'il en relevait ; qu'il y aurait été enterré, et qu'on aurait plus tard transporté ailleurs la pierre tombale qui en rappelait le souvenir ; car, enfin, à l'époque de la Révolution, cette Abbaye de même que toutes les églises parois-