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et avec les magistrats de la cour, à rédiger aussi un assez grand nombre de rapports et de lettres, à faire enfin, quelques très intéressantes conférences à la société des antiquaires de l'Ouest., ainsi qu'à messieurs les membres de la magistrature. Il fut, il est vrai, largement secondé dans sa vaste entreprise par le concours dévoué de M. Grandjean, contrôleur général et membre de la commission des monuments historiques, et de M. Formigé, architecte en résidence à Paris, qui attaché à cette savante commission a depuis trente ans entretenu et restauré tous les édifices classés de notre ville; de même que par celui, non moins dévoué , M. Brun architecte distingué qui domicilié à Poitiers y représente cette même commission.

Comme on le voit, M. Magur a mené cette campagne en faveur du dégagement et de la restauration du palais et de la tour Maubergeon qu'il avait et qu'il a maintenant encore à coeur de voir aboutir, avec une si grande sûreté de vue, et une énergie si soutenue qu'elle ne pouvait être couronnée que par les heureux résultats, dont voici du reste le détail: à la suite d'un appel de fonds, fait en 1902: - le conseil général de la Vienne souscrivit pour 10 000 f., le conseil municipal de Poitiers pour 50 000; - la société des antiquaires de l'Ouest pour 3000, auxquels sont venus s'ajouter 1900 f. d'une souscription qui fut lancée avec peu d'expérience; - enfin l'Etat pour [ 93000?] f. En 1903, la maison Mathias Jacob, qui englobait presque entièrement