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que j'ignore et que je respecte. Toujours est-il qu'elle [ ]plus que les pouvoirs publics, ne reparlèrent pas du projet de dégagement et de restauration du palais et de la tour, depuis 1891 jusqu'en 1892, et qu'alors seulement, il fut repris mais si timidement qu'il ne put aboutir. Les choses en étaient là, et la perspective de les voir se prolonger indéfiniment, contristaient toutes les personnes passionnées par notre belle l'architecture française, lorsque en 1901., par une de ces bonnes fortunes que la Providence seule a le secret de faire naître, arriva dans Poitiers, envoyé par M. le ministre, en mission spéciale, M. Mérindol, qui jusqu'alors était chargé de l'entretien et des restaurations de notre cathédrale et se trouvait par par là-même dans l'obligation de se rendre souvent à Poitiers. Il profita de ses nombreuses venues dans notre vieille cité pendant vingt ans, pour étudier d'une manière toute spéciale, les splendides oeuvres de jean de Berry et de son architecte e Guy de Dammartin, qu'il considérait comme les monuments les plus intéressants non seulement de Poitiers mais aussi de beaucoup d'autres villes de France et c'est ainsi qu'il put les connaître d'une manière beaucoup plus précise que ses prédécesseurs. La connaissance intime de ces précieux