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35 M Nicolas

>> des autres Eglises de la Ville qu'un incendie général avait presque>> toutes consumées en 1018.(1)>> Ce renseignement me parait exact, car, d'une part, au cours des fouilles, j'ai rencontré à la superficie du sol empierré extérieur qui entourait l'édifice à l'époque Mérovingienne, un couche d'incendie d'une certaine épaisseur; d'autre part, un incendie a certainement ravagé l'intérieur du Baptistère, puisque toutes ses colonnes et tous ses chapiteaux en portent les traces, mais il est à remarquer que les peintures faites au XIIe siècle n'ont subis aucune altération. Il résulte donc de ces observations, que l'incendie n'a pu avoir lieu qu'entre le commencement du XIe siècle et l'époque des peintures qui est du XIIe, et que la date de 1018, donné par Dreux du Radier d'après Adémar de Chabanne, serait approximativement celle de cet incendie. Les murs primitifs Nord, Sud et Ouest du narthex auxquels on avait à peine touché lors des transformations Mérovingiennes furent entièrement démolis jusqu'au niveau du sol intérieur; on démonté même la partie d'entrée, qui allait devenir inserviable à cause du surhaussement du sol extérieur que les architectes se proposaient de faire aussitôt après l'achèvement des nouveaux murs, comme on le verra plus loin. Ces trois nouveaux murs, descendues au niveau que je viens d'indiquer, ne couvrirent qu'une partie des fondations et des murs primitifs,car, ainsi qu'on le voit sur la planche II, les angles Sud-Ouest et Nord-Ouest de la façade Ouest furent remplacés par des pans coupés, dont les fondations furent établies dans les parties laissées libres par les angles des murs primitifs. On monta ces murs à la même hauteur qu'à l'époque Mérovingienne, c'est-à-dire, à 1m15c. au dessus du cordon mouluré extérieur de la cella, et on les décora d'une corniche supportée par des modillons; la monotonie que présentaient chacune de leurs faces extérieures ______________________________________ (1) - Mr Chavanon, qui en 1897, a donné de la chronique d'Adémar de Chabanne une édition, collationnée avec le plus grand soin sur les manuscrits de la Bibliothèque Nationale, et dont la Chronologie a été scrupuleusement vérifiée, s'abstient d'attribuer une date précise à cet incendie, mais il le place au nombre des événements qui se passent entre 10 13 et 1020. <<Chavanon. Chronique d'Adémar de Chabannes.p.182.>> Note de l'abbé A.Collone