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Baptistère Saint Jean

                                                                     1890

Entrants des notes manuscrites de (Camajard?)


Il faut bien remarquer qu'à Cravant et au TempleSt Jean on a procédé de même par incrustations de pierres (lancées ??) dans des creux, dans des rigoles, dans des excavations taillées dans des constructions antérieures. Il y a insertion. C'est une sorte de cloisonnage. Cela rappelle les procédés de l'orfèvrerie mérovingienne.On insère la pierre taillée, la moulure de la pierre sculptée dans un appareil qu'on pouvait supposer préalablement construit et localement évidé.Le morceau de pierre s'y enchâsse comme une pierre précieuse dans une boîte de métal. Ce rapprochement est très curieux à signaler.Pour l'établir il me faudrait avoir des photographies de la façade latérale nord de Cravant et des moulages (illisible) par le P. Camille de La Croix et qui sont au musée des Antiquaires de l'Ouest.Ceux surtout où l'on voit nettement l'insertion des moulures. Attention à ce sujet: Les mérovingiens se sont servis souvent de chapiteaux, de colonnes, de frises et d'autres morceaux de décorations architectoniques arrachés à des monuments antiques païens. Mais aussi ils ont puisé dans des magasins, dans des ateliers de fabrication comme il y en eut beaucoup à l'époque gallo-romaine.- Il y avait au temps gallo-romain des fabriques de colonnes, de sarcophages,de moulures de marbre qu'on expédiait par toute la gaule. Les mérovingiens ont dû y puiser. Il existe au musée des Antiquaires de l'Ouest des fragments de moulures en marbre tout préparés et qui semblent n'avoir jamais été employés.