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environ 60m 00 de longueur, tournait à droite et s'engageait, avec une pente douce et régulière, sur le flanc des collines qui épousant sur la rive droite du Clain, quelques uns de ses méandres ; puis, il traversait les parties hautes des coteaux qui furent enclavées, dans la propriété de Mr Aymé de la Chevrelière, depuis l'érection, sur le plateau du nouveau chemin de Poitiers à Saint-Benoit, et avait son entrée dans Saint-Benoit par celle de la nouvelle voie ; enfin, après y avoir franchi le Miosson, il longeait Moulin à l'est, traversait Smarve, Andillé, Thorus, Château-Larcher, traversait le Clain par le gué de Sichard près d'Anché, atteignait le Coureau, Blanzay, Ruffec et se dirigeait par la Pérote vers Angoulème. Tels étaient les passages qui permettaient aux populations civiles et militaires de Limonum, de prendre contact avec celles de la région et même avec des tribus étrangères. Signalons également les trois endroits où il existait encore aux abords de Limonum quelques restes des usages religieux de son ancienne population. Le premier de ces endroits est situé en face du dépôt des locomotives du Chemin-de-fer, et consiste en un terrain déclive du Faubourg de la Roche qui est coupé par la nouvelle Route Nationale, N°147, de Poitiers à Saumur. Il contenait une vaste enceinte ellipsoïde qui était entourée d'un large fossé au fond duquel furent trouvées en 1880 huit monnaies Gauloises (14), et paraissait avoir servie à d'anciennes réunions religieuses, car les Romains y avaient construits des temples dédiés à Mercure [Adsmerius ?] et probablement à Rosmerta. Le second endroit est une parcelle du plateau des Dunes, proche du Parc à fourrage actuel et qui dépendit, postérieurement à l'époque Gauloise, d'une grande nécropole Gallo-Romaine dans laquelle furent découvertes en 1879 les parties inférieures de l'Hypogée-Martyrium (15) que l'on entoure actuellement d'un hangar afin de les rendre visibles ; c'est à peu de distance de ces intéressantes substructions que fut rencontré profon-