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18 Samedi 18 octobre. Visite de Gaston Ravel qui me donne des renseignts intéressants sur la technique du cinéma. D'après lui, le scénario de Christiné était injouable. Il m'apprend que Sapène est, comme bailleur de fonds, le gros ponte de la société des Cinéromans. Mais il est celui qu'on voit peu, encore qu'il fût là pour le Gardien du feu, mercredi dernier. Sans lui, il y a une sorte de triumvirat, composé de Nalpas, un Levantin qui a trouvé le moyen de se creuser un bon trou à Paris ; Arthur Bernède, dont Combe me disait qu'il voulait me voir l'autre jour, et enfin Gilles Veber, le fils de Pierre Veber. Ce sont là les trois sous-manitous par les ciseaux et les décisions desquels il faut passer. Puis il y a une limite imposée à la longueur des films. Celle du Gardien du feu touche au maximum : elle est de 2300m.