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me transférait et aux arrangements ultérieurs, elles sont consignées dans un papier également écrit tout entier de sa main, signé et daté. 105 Voilà, Monsieur, dans quelles conditions je suis devenu, non pas dépositaire, mais possesseur des manuscrits de feu M. Deguignet. J’ajoute qu’en apprenant sa mort, au regret que j’en ai éprouvé s’est mêlée qque satisfaction d’avoir pu lui donner, dans ses derniers jours, la joie de lire un fragment de ses Mémoires dans la Revue de Paris. J’espère, Monsieur, que ces renseignements vous paraîtront suffisants, mais il va sans dire que je m’empresserai, si vous le désirez, de vous expédier copie des quittances que j’ai mentionnées ci-dessus comme aussi de la pièce olographe qui fait foi de mes titres de possession. Avec mes condoléances, Monsieur, pour la perte que vous venez de faire, veuillez agréer l’expression de mes distingués sentiments.

                                Port-Blanc, 14 sept. 1905

Parti, ce matin, lundi 2 octobre, avec Lebeau, pour rejoindre Mme Bénac à Morlaix où elle m’a donné rendez-vous pour déjeuner à l’Hôtel de l’Europe. Temps incertain. Nous filons à bicyclette sur Lannion. Lebeau me dit combien cette route si décriée lui paraît, au contraire, intéressante et significative. Et elle a, en effet, un grand charme pour qui sait le sentir. Souvent, la route file simplement entre