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De Transcrire
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Le mercredi 19 - M. le Procureur de la R[épublique] fait appeler Mme Haslé au tribunal. Il lui dit que notre compte rendu du 12 dans l'affaire Gourdeu contient des inexactitudes et demande si l'on veut bien insérer une rectification qu'il enverrait. Il est surtout très mécontent de l'article de l'Electeur du Finistère, rédigé d'après le nôtre, mais bien moins modéré. - Mme Haslé me fait demander le même jour, vers 5h, et me rend compte de son entrevue avec M. le Procureur. Je lui réponds que je ne refuse pas systématiquement d'insérer une communication [illisible] mais que je ne puis donner à ce sujet une réponse définitive avant d'avoir pris connaissance de cette pièce. - on porte cette réponse à M. le Procureur et il dit qu'il enverra sa communication le lendemain.

Le lendemain, jeudi, je reçus la visite de M. [Duflanzioux ?]. Il y avait déjà plus de 2h. qu'il était chez moi et nous causions archéologie, philologie, traditions populaires, lorsque, vers 5h. arrive M. le commissaire de police porteur de la communication de M. le Procureur de la Rép[ublique]. J'en pris immédiatement connaissance et il me demanda si je m'engageais à insérer la pièce telle qu'elle était et en n'y changeant rien. Je lui répondis affirmativement. Et mon intention était réellement de l'insérer telle quelle, n'y voyant aucun inconvénient,