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(à Guachochic le principale source est "cercada" !) ces appropriations (les plus anciennes conservées par la coutume) par des papiers délivrés par les conseils municipaux, toujours formés de métis et compadres (ou au moins à leur discrétion) Ils sont donc des "petits propriétaires", on moyens pr-, mais n'en sont pas moins les oppresseurs des indiens, qui, eux, n'ont pas de propriétés individuelles et sont formés en communautés (reconnues par la loi comme état de fait). L'INI s'efforce de faire assimiler ces communautés à des ejidos, bcp. mieux protégés par la loi (mais cept soumis au Banco Ejidal et à son arbitraire).
Depuis qq. temps, grâce aux "brechas", les lois ont pris beaucoup de valeurs, et les métis se sont emparés de qqs. uns des meilleurs (dédaignés auparavant) rejetant les indiens vers les zones sans bois - toujours grâce aux complicités ds les conseils municipaux - l'INI cherche dons à transformer ces bois en ejidos.
Les indigènes sont bcp. trop dociles et sans défense, se laisst. intimider par les métis armés qui s'emparent de leurs terres. On voit des cas extrêmes : un métis utilisant un jeune indien pour lui faire de l'ombre toute la journée, pour 2,5 pesos par jour (voire pour 1 semaine payée 3 jours). Espino a dénoncée aux autorités le cas d'un garçon engagé à servir pr 4 mois pour une image pieuse, 10 pesos et un vieux pantalon...
Leurs ejidos sont même exploités parfois par le Banco Ejidal, qui emploie leur argent (bois) à des œuvres sans intérêt pour la communauté !
= Le soir excursion à la "[illisible]", énorme canon qui descend vers le Pacifique (me rappelt la route Durango-Margatlan), vu le soir. On y va par des plateaux ondulés et boisés, mais avec de + en + de défrichements,