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Voyage chez les Tarahumaras avec [Stresser?] [illisible] E. de la [Torra?]
16 septembre - 57. Départ pour Chihuahua avion.
LA cathédrale avec ses portes latérales début XVIIIe qui rapellent qq. peu Zcatecas. Départ bus pour
17 Parral aux rues + ou - tortueuses, le long de son rio (actuellt à sec), avec qqs. vieilles maisons remaniées, au pied d'un "cerro". Le Prof. Vargas de l'INI (4 pl. Juarej) nous mène à Sta Barbara : ds une cariada assez large petite église (remaniée) gardant son aspect gral. du début du XVIIe siècle. Sn Fransisco del Oro, plus modernisé, ds une cariada assez dénudée, ne conserve à peu près rien d'ancien.
Après midi départ avionnette vers l'ouest ; on survole des hauteurs sèches, qui oeu à peu se peuplent de pins. Dès le début immenses murettes de pierres sèches. Arrivée à
- Guachochic. Le centre de l'It Nal. Indigenista. ds une vallée (large et peu marquée), herbeuse Des petites maisons pr des "jeunes ménages" Tarahumaras ont été à peu près abandonnées, pour la formule de l'internat de ninas (avec la SEP)...etc. Luis Alarcon dirige le centre, Silvino Espino (du pays, prof. d'agriculture), X, prof de menuiserie, Fulgencio Gutierrez...etc.
18. L'école. Visite une autre petite école, celle d'Agua Zarca au milieu des près et des bois de pins : ttes ont pr visiteurs des indigènes "promoteurs" formés par l'INI. LA petite centrale éléctrique, allde, pas chute d'eau.
= Espino nous raconte : Les métis sont anciennemt établis ici ; qqs. noms de famille très répandues (par ex. Orpinel) formant de 5 à 30% de la population (ds un cas sont la majorité). J'en vois justemt un (venir demander le médecin pour sa femme) c'est un petit homme vif, avec son petit cheval du pays, nerveux à la selle de cuir travaillé, avec un grand machete et des sortes de fontes en arrière où se trouve la bouteille de Tegüino (alcool de maïs). Des" chaparreras" de cuir le long des jambes, et des éperons : c'est à peine une variante du cavalier mexicain typique.
Ces métis à une époque + ou - ancienne ou récente se sont emparés des terres les plus planes et les plus favorables pour la culture en les fermant ("cercando") par des barrières de troncs de pins en zig-zags [croquis] [dessin clôture], puis ont fait reconnaître