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juste de la dimension de la piste pour le petit
avion et la plus près du continent, où se dresse une construction moderne : c'est la point de centralisation et séchage du coprah, où travaillent qqs. nègres et métis sous la direction d' un réfugié espagnol de Jojon. Autour naviguent des pirogues avec des voiles grossières, pilotées par des indiens et indiennes en corsages rouges.
Dc là une "lancha" nous mène dans l'île centre administratif, avec qqs. maisons et cases modernes dont l'une fait office de petite mairie où résident qqs. policiers ou militaires. Le sol de joli sable jaune clair (d'o. corallienne ) est à peine au dessus de la mer, qui ne doit donc pas avoir de marées.
Deux petites indiennes en jupes à fleurs, corsages rouges aux curieux dessins et nombreux colliers veulent me vendre des flèches en roseau (pour harponner le poisson, je pense) et des colliers en coquillages de différentes couleurs. En même temps arrive une vedette chargée d'un groupe de touristes américains et -aines en shorts. Les deux indiennes d'embarquent entre les cocotiers chacune sur un minuscule esquif pour regagner une autre île située à qqs. centaines de mètres.
Nous allons vers une autre de ces îles, restée indienne celle-là : elle est entièremt occupée par quelques files de cases de roseaux couvertes de paille, sous les cocotiers. Les femmes, souvent jolies, ont toutes un anneau d'or au nez, le corsage rouge et jaune avec de naïfs dessins ou motifs géomètriques, très curieux, des jupes de tissus à grandes fleurs, des colliers de coquillages et grandes boucles d'oreilles. En mon honneur elles se mettent de grands colliers de "quartiers" de dollars d'argent - mais font payer les photographies ! - Elles me montrent les rectangles d'étoffes rouges