4:45:3385
du maire, le tout daté du jour d'hier. Ce sont là, Messieurs, les papiers qui frappent le plus les oreilles des bons citoyens, et desquels, si on en avait fait part des termes de cette lettre au peuple, cette lecture et publication aurait vraisemblablement occasionné des suites funestes.
Vous avez encore, Messieurs, concurremment avec moi, à donner la marche à tenir dans la circonstance présente pour ledit sieur Godest. Doit-il continuer de chanter la grand' messe les dimanches et fêtes, les jours ouvrables, faire la procession, s'occuper au confessionnal, à monter en chaire, faire les prônes et donner la sainte communion à l'église ? Ou, au contraire, s'il doit s'en abstenir et se contenter de dire la messe à basse voix, d'administrer les sacrements aux malades, de baptiser les naissants et d'enterrer les morts. Il est encore un fait : le sieur Loyer se propose de faire prendre le reste de son ménage qui est dans la maison curiale. Doit-on en opposer le transport ? Je vous ai encore donné connaissance, Messieurs, des décrets et instructions concernant les patentes, et rien n'avance à cet égard.
Sur tout quoi, je requiers que vous ayez à vous délibérer et à prendre un arrêté aux termes des lois de l'assemblée nationale et à signer et déposer les pièces. Signé : Le Parc.