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De Transcrire
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pour rire davantage, s'amuse à y apposer le cachet, tout en les gardant par-devers soi. Il y a dans toutes ces historiettes matière à de miennes observations et peut-être à quelque récit.

Je viens d'écrire ceci dans ma chambre, à Bégard, tandis que le Père fume et lit, à mes côtés.

Ce dimanche 31 octobre. Nous sommes venus ce matin à la chapelle de St. Evans. Un petit temps doux et gris, dans lequel il a plu et qui donne une impression de fraîcheur mélancolique. Nous avons suivi la route de Bégard à Pontrieux jusqu'à un autre chemin qui vient de cette route rejoindre celle de Bégard à Guingamp, et qui tombe à Guenézan. Un vieux chemin de ferme s'amorce à gauche de ce chemin vicinal et nous conduit à la chapelle, dans un bosquet clairsemé de chataignier. C'est un oratoire d'aspect assez pauvre. Au moment où Yves-Marie pousse la porte dont il a été demander la clef à la ferme, une chauve-souris tombe de son nid sur le sol où elle reste accroupie. C'est le genius loci apparemment.

A l'intérieur, à gauche de l'autel un saint à figure de prêtre, coiffé d'une espèce de bonnet pointu, noir et vêtu d'une chasuble rouge que surmonte un rabbat blanc. Dans sa gauche allongée, il tient son livre contre sa cuisse, dans sa droite un bouquet de fausses fleurs. A ses pieds, une inscription dit : St. Evence. A droite de l'autel une N. D. de Pitié, debout, sans Christ, les mains jointes, en costume de religieuse. Contre le mur nord, grande statue, plus belle, du même St Evence, je suppose, toujours avec le haut bonnet noir, jolie figure mystique avec de long cheveux noirs encadrant les joues, un air jeune,