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Sortie du 8 Février 1942 (Cap Rouge)

Sortie très importante qui donna peu de résultats. Départ de Bargny avec M. Corbeil. Dans le lointain, on distingue déjà le Cap Rouge et, plus loin, le Cap de Naze.

Nous suivons la plage jusqu'à Yen. Rien de bien intéressant à signaler, sauf vers Dogante, où la cote, de sableuse devient rocheuse (calcaire à coquillages récents - ostrea. De gros blocs de silex- certains pesant plusieurs kilogs, sont à signaler. Une splendide matière première.

Plus loin, à l'endroit où la Ndoukhoura se jette dans la mer, un emplacement néolithique à éclats de silex, poteries et coquillages.

A Yen, la côte s'élève un peu. A Nditach, c'est au sud la monté vers le Cap Rouge, cap à roches calcaires surmontées d'une couche latéritique horizontale. A la surface, sur le Cap, puisque vers le sommet, du sable et dans le sable -couche peu épaisse- du silex blanc de Rufisque en éclats minuscules. Aucune pièce caractéristique. Nous descendons vers Niangol. Dans le ravin au sud du Cap Rouge, un peu de poterie. Pas d'industrie lithique.

Nous revenons à Nditach et sortons de là, par la vallée dans la brousse épineuse et mal [illisible], vers le nord. Du Silex blanc en éclats épars dans le sable. Rien de caractéristique Dans la vallée, des emplacements subactuels à quantité de perles bleues et à silex de fusil. Nous suivons le rebord ouest du plateau. Rien de bien net, sauf M. Corbeil qui trouve une assez belle hachette de silex. Nous suivons ensuite la route de Kaolack, puis prenons la grande route de Thiès au carrefour de Diam Niadia. Retour à Bargny et à Dakar. A Toubab Guillao, Charbonnier signale des gisements néolithiques à silex blanc.