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23 juin

Jour de pluie au Brusc. Léon Douine remonte sur la jetée déserte. Il est 4 heures.

A 5 heures, j'aperçois François qui sèche son bateau après l'ondée. J'ai envie d'entendre des histoires et je vais m'asseoir en face de lui. Rejoints bientôt par Cri-Cri, Pascale et Claude, nous bavardons.

Courens, Larme, La Gardiole, l'Aire des Masques, Malogineste, le Mont Salvat, François parcourt tout ça à la suite des Sarazins. Beau morceau de légendaire historique qui prend fin à l'Aire des Masques et provoque un discours sur les rebouteaux et les guérisseuses. L'ethnologue est comblée.

Quant à moi, d'autres choses bien plus précieuses attiraient mon regard cependant qu'il parlait. Cette espèce de complicité amicale avec son bateau tandis qu'il le nettoyait par exemple, ces deux mains de [cuir ?] vivant posées sur le pomeau de sa canne,