4:45:3463

De Transcrire
Révision datée du 5 juillet 2017 à 22:54 par Transfuge (discussion | contributions) (Page créée avec « 133 combien on est gai en ce pays. Tous les dimanches on danse, l'hiver, dans une salle d'auberge assez vaste, l'été sur la place, ou sur la Paluden dans la grève. O... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

133 combien on est gai en ce pays. Tous les dimanches on danse, l'hiver, dans une salle d'auberge assez vaste, l'été sur la place, ou sur la Paluden dans la grève. On danse tantôt aux sons de la clarinette et du tambour, plus souvent au rythme des chansons. Tout le monde change ici : j'entends au passage une voix dans une maison, et elle est pleine, jolie, finement timbrée. Les prêtres, du presbytère, peuvent entendre le bruit des chansons, souvent légères, mais ne peuvent rien contre l'usage. La sône que j'ai recueillie est d'ailleurs typique à cet égard.

Il y a deux pardons de Locquenolé, le petit qui a lieu en mars, le grand qui se célèbre le jour de l'Ascension ([Yaun Bark ?]) : ce jour-là, la procession fait le tour de la paroisse, en portant les reliques de saint Guennolé, une sorte de tro ar rélégou, comme à Landele? et à la Troménie.