4:48:4046

De Transcrire
Révision datée du 7 mars 2017 à 16:43 par Fabrice (discussion | contributions) (A protégé « .NDI.NDc5Mg » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

87 un esprit tout nouveau, qui consiste à inventorier la tombe, mais en la respectant. Et le voilà de faire creuser des galeries qu'il s'agissait de maconner à mesure en créant dans les parois des espèces d'enfeux où chaque sépulture, laissée intacte, apparaitrait visible. Un mineur avait été envoyé exprès de Nancy par le donateur. Mais il ne savait pas à quel genre de mine il s'agissait de travailler, ni comment était composé un galgal. Il fut effrayé en voyant les pierres crouler sur sa tête. Un peu plus le galgal l'eût enseveli tout vivant. Le Rouzic obtint quil fut renvoyé et qu'on le laissât se charger lui-même du travail avec un ou deux journaliers à sa solde. Il a mis 7 ans, (depuis 1900) à parfaire l'ouvrage, mais c'est un admirable travail. On peut voyager dans le tombeau, comme dans un hypogée d'Egypte. Pendant 7 ans, Le Rouzic a vécu dans cette demeure souterraine de la Mort, comme un Hadès armoricain, creusant et fouillant, et construisant à mesure qu'il fouillait et édifiant ainsi au chef barbare enterré là avec ses femmes, ses bœufs et ses richesses la plus admirable demeure mortuaire qu'il pût rêver, digne d'un Pharaon du temps des Pyramides. Il n'y a que la chapelle St Michel,