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Car la colline ici est, parait-il, peuplée de feux follets, visibles au large la nuit : les feux de Saint Elme. Mais comment appeler colline cette peau végétale, rugueux et épineux qui couvre la roche grise, parfaitement soumise aux désirs du vent et que l'on imagine craquante de sel comme l'échine d'un animal marin qui aurait seché au soleil ? Décidemment les lieux secrétent des histoires et je me sens la veuve d'un pêcheur averti à qui manque un public de jeunes matelots.

Cette cabane n'est pas une cabane de douanniers, mais un abri de bateau construit par le propriétaire d'une grande demeure située dans la bou ? aux environs de La Légue.