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tre les délices de la remontée. Et c'est bien comme ça. Car quand le regard peut enfin se lever, ce qu'il découvre est d'une beauté surprenante (est ce que surprenait serait le superlatif de prenant par hasard ?) J'en fus plus que prise en tout cas. C'est l'envers de Brusc, le côté qui ne se donne pas tout de suite. Bien trop inhospitalier et agressif pour être à prendre autrement qu'avec les yeux. Qui, à part les douaniers, dont cabane-vestige demeure sur un coin de floge, aurait l'idée (et les tripes) de vivre ici ? Le quotidien se veut paisible et ce genre de beauté ne laisse pas en paix. Est-ce par hasard que les pêcheurs du Brusc qui, autrefois, passaient leurs nuits dans cette cruque en attendant de relever leurs filets racontaient aux Nouveaux des histoires effrayantes que la danse des fleurs de Saint Elure éclairait d'une lumière étrange ?