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52 Et cela n'a pas laissé de flatter qque peu mon patriotisme. On repasse ensuite à l'hôtel, où qques-uns d'entre nous prennent le thé, puis nous partons enfin, avec Saleh, Kate, Mary, Francis et moi, pour le Vieux Caire dont je rêve depuis mon arrivée. Nous y arrivons à travers des bâtiments plutôt croulants,
[indiqué sur la page de l'agenda portant la date du dimanche 15 février]
Journée de pluie battante. Nous avons déjeuné chez Lestic, avec Marie-Thérèse et Jeannie, le pauvre Charlik étant retenu au lit par la même maladie que ses enfants. Déjeuner très bon et très cordial. Revenus sous la pluie toujours battante, sans passer chez les Cornillier.
à travers des décombres de toute espèce, entre lesquels
stagent des mares laissées par la pluie de
cette nuit. C'est la visite aux églises de toutes les
religions, cette fois. Dans un grand terrain vague,
au sortir d'un vague boulevard, planté
d'énormes [banéans?] aux ruines serpentines
descendues du ciel, et aux grandes feuilles luisantes,
en forme de cœur, nous nous trouvons devant un
long mur blanchi à la chaux et percé en son
milieu d'une porte. Un derviche qqconque nous
y guette. C'est le gardien de la mosquée, et la
mosquée est celle d'Amr (Gamé (mosquée)
d'Amr ibn el-as,) le général du calife Omar,
ou du moins celle qui a succédé à la mosquée
primitive. Nous sommes ici dans la capitale
primitive des califes, où, après la prise de Babylone,
(nom premier de la ville égyptienne) fut bâtie la
nouvelle capitale, dans le pays Fonstat ( de fossatum,
entouré de remparts), et appelée par les arabes
Misr ou Masr el Foustat (le nom actuel de
Vieux Caire, Man el Alika ou el Kadimé, ne fut
adopté que plus tard). Nous entrons, et, tout