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De Transcrire
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24 nous offrir ses services, nous l'emmenons avec nous, monté sur un âne et accompagné d'un de ses compagnons, car ici il faut qu'ils se mettent toujours à deux et à trois pour la moindre chose. C'est ainsi par exemple qu'il ne suffit pas d'un cocher pour une calèche : il faut encore un malheureux coureur à côté, qui trotte autant que les chevaux, soulevant plus de poussière qu'eux et gardant un coin de sa robe entre les dents, afin de laisser plus de liberté à ses jambes. Un métier vraiment cruel, mais qui date de loin. Et donc Moussa se livre aux expériences que j'ai notées dans un autre carnet. J'ai toutefois omis un détail. C'est après la prétendue trouvaille du scorpion, l'emprise qu'il prétendait exercer sur lui. Pour le montrer il place le scorpion contre le tronc d'un palmier et lui ordonne de s'y tenir tranquille. Ce que fit, en effet, le scorpion et les coups de bâton dont Monna frappa l'arbre, en avant et en arrière du monstre, ne le firent pas, en effet, bouger d'une ligne. Evidemment ce scorpion soi-disant de hasard était déjà habitué à l'obéissance. - Saleh croit dur comme fer à l’honnêteté de Moussa dont le père était déjà charmeur de serpents : il parait que l'homme dans le jardin de qui fut trouvé le second reptile demanda à Moussa de le débarrasser encore d'un autre que ses enfants avaient rencontré en un autre point du jardin. Mais Moussa répondit qu'il n'avait point le temps. Ses reptiles ainsi charmés, il ne les tue pas - C'est défendu par son art - il se contente de les laisser mourir de faim. Importance du serpent et particulièrement du cobra dans la figuration mythologique égyptienne