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la longueur du cheveu. - Mais le sacrilège breton n'emporta pas cela en Paradis. Immédiatement ses jambes se dérobèrent sous lui et dès lors il resta boîteux et brehaigne.
- A Pluzunet le clergé n'était pas hostile à ces divertissements dramatiques. Mais il n'en avait pas toujours été ainsi. Annette se rappelle une bonne femme entrant chez sa mère et disant :
- Donnez-moi vite un peu à manger que j'aille à la représentation. Lors même que je n'aurais pas l'absolution, il faut que j'y aille ! Geffroy, lui, n'a pas de ces souvenirs. - Nous ne faisions rien de mal, dit-il, et nous respections les heures des offices.
L'odyssée dramatique de Geffroy. - Il avait joué en premier lieu à Pluzunet, une seule fois, la vie des quatre fils Aymon. Il y a une quinzaine d'années, il alla jouer sainte Triphine à Caran. C'était quelque aubergiste qui venait leur demander de s'y transporter. De Caran, ils allèrent, quinze jours plus tard, à Brélidy. - Cinq ans plus tard, ils la jouèrent encore à Pluzunet. C'était à pied qu'ils se rendaient ainsi tous ensemble dans les paroisses lointaines, chacun son paquet plié dans un mouchoir.
En 1869, une troupe de Pluzunet se rendit à Saint-Brieuc, organisée par Lezel ? pour le