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156 était fille d'une Kerouartz. Elle fut très malheureuse avec son mari (tel était le destin de toute femme d'un Comorre) et, pour se venger lui légua une pendule qui lui rappelât toutes les heures de misère qu'il lui avait fait subir - C'est après la mort de ce Comorre que la terre fut vendue aux Desjars. - Les fermiers, les Stéphan, eurent aussi peu de de la férocité des Comorre : un deux rendit sa femme très malheureuse et se tua : un de ses fils se pendit. Le fils, qui tient aujourd'hui la ferme, me dit " les craques " que l'on raconte à propos du puits, les 6 femmes que Comorre y jeta, comment la septième s'enfuit, comment Comorre la poursuivit, comment il poursuivi ensuite son fils et comment il le découvrit au bourg ( de Tréglamus) où on l'avait caché parmi les autres enfants de l'école. Ils jouaient à la toupie sur la place ; les enfants crièrent : " A toi, Comorric ! a toi ! " Comorre sut ainsi quel était Comorric ; il lui trancha la tête, mais l'enfant la remit aussitôt à sa place. - Lui, Stépan est très sceptique au sujet de toutes ces histoires. Sa femme, ds la ferme, jeune, assez jolie, mais d'une crasse vraiment extraordinaire. Un des compagnons sabotiers, - un " Grunn " à cheveux rouges - s'était engagé comme goler eost chez le fermier, pendant la durée de la moisson.