4:50:4414
154 de jeunes châtaigniers. Là-dessous un jour d'émeraude, une herbe fraîche et moëlleuse, des fougères à triple hauteur d'homme. Au bout de l'ellipse, autre avenue qui a encore d'un côté toute sa rangée de beaux hêtres. C'est à cet angle, à droite de la petite porte ouvrant sur un jardin en friche que se trouve la chapelle, un vieil édicule au toit croulant, percée d'une porte à son pignon ouest. La douve passe à son pied, allant vers l'est. Sur le linteau fendu, au-dessus de la porte, la date : 1773. A l'intérieur, des bois pourris, la carcasse d'un autel. La boiserie à moitié détruite. Ds l'angle de gauche une charrue rouillée. Deux fenêtres, l'une au S. l'autre au N. - D'anciens bancs cassés. C'était la chapelle de Ste Tréfine. La sainte a été emportée par M. Desjars à Belle-Isle. Une Ste Véronique lui faisait pendant. Le pignon E. de la chapelle est abrité par un châtaignier gigantesque. En suivant le douve, derrière la chapelle, on arrive au fameux puits de Comorre, percé au bord de la douve, ds le creux même, et qui est aujourd'hui comblé, mais on voit encore l'entourage circulaire. Au-dessus, un gd laurier, tout autour des fougères immenses. A gauche de la douve, en allant vers l'E. et en face du puits, une porte assez monumentale qui mène ds le jardin triangulaire. Ns y entrons. Sur la face N. du triangle, à l'intérieur du jardin, une maison abandonnée, genre manoir du