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du mouvement alors c'était Guillaume Le Hoanen, [fournier ?] au bourg, et tonnelier également. La pièce qui fut mise en train, c'est la Vie des [illisible]. Le Hoanen fit transcrire les rôles (ar c'hentelliou) par Bertrand Le Ménager qui faisait volontiers le copiste et aussi le souffleur. Le copiste était payé. Il y avait, en effet, une sorte d'entrepreneur du jeu, comme chez les Grecs. Quelquefois, le plus souvent, on s'associait à deux. Il faisait marché à forfait avec un copiste pour la transcription des rôles. Les rôles copiés, on les distribuait à chaque acteur, qui payait une redevance à la caisse, se montant à environ 1F25 ([pemp réal)?] par Kentel. Chacun emportait sa leçon.
Le recrutement des acteurs. Le dimanche, sur le mur du cimetière, le crieur public commençait le ban : "qui veut entrer dans la comédie (y jouer un rôle)" Il leur donnait rendez-vous chez le directeur principal, Geffroy à dix-huit ans, s'empressa de se rendre chez Le Hoanen où était le rendez-vous. Arrivé chez lui, il lui exprima son désir de faire partie de la représentation. Il demanda n'importe quel rôle. Le Hoanen lui