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216 [souligné] Journal ♀ 15 octobre 217 voyage à K’ayak’or Repartis [en?] ba’raza à 7 ? [au-dessus] 8h5 (avant le jour) ; 10h5 mamba dernier point qu’atteignent les chameaux chargés quoique ceux qui paissent aillent jusqu’à K’ayak’or. 10.6 depart et 1° forte montée ; 11h0 faite ; 11h1 montée ; 11h25 bas d’une descente assez abrupte. 11h75 halte à oumba mamba source dans le lit du torrent ; 11h8 depart ; 0h2 gala’sa petit vallon triangulaire circonscrit par les collines ; 0h9 haut d’une longue montée ; 1h6 halte ; 1h7 marche 2h0 a’di rasou, lieu desert et petite source sortant du rocher ; 2h2 halte sous un bel arbre près de q.q. palmiers : déjeuner.

6h9 depart et longue route ; 8h0 arrivé à dig Saho d’où 33° à la boussole dans la direction du Mt bizen

partis le ♀ 15 à 6h4 long-tems avant l’étoile du matin ; 9h1 tcha’ytou ; 10h4 halte 10.5 depart 10.7 k’ayakor. Ce matin nous avons marché très vite et tout cette route depuis waynôgous a été faite promptement : j’avais un guide et deux domestiques seulement.

Partis de K’ayak’or le ☾ 18 octobre à 5h6 ; 6h0 à droite Kor zöbi colline isolée de roches à droite, laissé à gauche quand nous entrons à K’ayak’or. La route que nous suivons se nomme Salk’at ; arâhto est le nom de la colline sur laquelle est K’ayak’or : Mt Arug est derrière Sasaḥ; 6.5 halte ; 6.6 marche ; 7.3 dispute parce que nous voulions traverser les derniers champs de blé que nous avions foulés jusqu’ici. 7.6 depart ; 7.8 halte à dig Saho, où nous passames la nuit avec les vaches.

Partis le ♂ 19 octobre à 8.7 ; 8.9 halte ; (8.8 petit ruisseau de ga’dan dans le lit d’un torrent) 9.0 marche ; 10.0 halte à un autre dig pour boire du lait ; 0h9 depart ; 1h2 faite ? d’une montée où une femme fut violée ; 1h4 fond de la montée ; 1h6 day dora roche large et bas où il y a de l’eau en hiver. 2h0 halte près des tombeaux ; 2h2 marche en descendant sur la rive droite du lit de torrent. 2h9, 346° à la boussole sur le col en deça de Bizen. nous entrons dans le lit: 3.5 nous le quittons pour monter à gauche afin d’éviter un détour à droite. 3.7 plusieurs baobab (Oina [ ?]) dans le lit où nous entrons. 3h9 eau ; 4h1 halte à la même eau plus haut mais plus bas que la halte de l’an dernier. l’eau denomme köla’ot ; nous y mangeons. la verdure et les arbres sont magnifiques ici.

repartis à 6h3 ; 6h6 montée ; 7.6 halte dans le col à l’entrée de la vallée de mogat qui court à peu près N. et S. 7h7 depart ; 8h4 halte dans le premier dig de mogat après avoir laissé à gauche le mt Bizen.

Partis à pied le ☿ 20 octobre à 10h8 ; 11h0 montée ; 11h7 halte ; 11h8 depart ; plus tard repos de 20 minutes en deux fois. Paturages de zala ( !!!) 11h2 eau de hörrayto dans le lit d’un torrent ephemère. 1h75 halte ; 2h05 marche ; 2h3 halte à la jolie source (en coupe) de Debela a’ba’ ; 2h7 marche ; 3h2 halte ; 3h5 marche ; 4h0 entrés au monastère de Bizen où j’écrit ceci. Auj. j’ai dû marcher pieds nus ce qui m’a gêné beaucoup. [et?] ma mule était mulet elle m’aurait servi mais rien de femelle ne peut vivre dans l’enceinte du monastère pas même la femelle d’une mouche.

Sous le porche de l’eglise ma boussole n’oscillait pas du tout ce qui me fait croire qu’il y a du fer enseveli dessous. A vue d’œil l’axe principal de l’Eglise est orienté E. et O. ce qui joint à sa forme d’un carré long prouve assez que c’est l’ouvrage d’un Européen accoutumé à voir les eglises orientées vers Jerusalem. Le corridor qui regne autour de l’Eglise est etroit et du coté du N. en partie encombré par les debris des deux murs. de ce coté le mur du sanctuaire a été grossièrement refait en partie mais avec de la boue et l’on a totalement negligé de reparer le toit qui est tombé en dedans et cause la ruine des murs. Dans le corridor du coté du Sud, il y a deux petit tas de grosses pierres, peut- -être des tombeaux. Le mur du sanctuaire est en partie recrepi au mortier evidemment un ouvrage antique ce qui contredit l’assertion de G. Mariam d’après un moine du lieu, savoir : que l’ancienne église était dans l’espace vide en allant de l’Eglise actuelle vers l’Ouest au trésor (ökabeyt). D’ailleurs on voit encore des poutrelles horizontales qui font partie intégrante des murs et dont les surfaces exterieures sont complement charbonnées. le sanctuaire ne présente à l’intérieur rien de remarquable sinon trois arches surbaissées sur leur piliers de bois, le tout assez bien travaillé pour me faire douter qu’elles appartiennent à la dernière réparation. Il y a une trentaine de livres sur parchemin dans un triste état de conservation et la plupart déposés pêle mêle dans le fond d’un parallelepipede squelette qui contient contient une peinture sur toile non fixe au cadre et représentant la T.S. Vierge tenant l’enfant Dieu Sur [souligné] Son [souligné] bras [souligné] gauche [souligné]. Les bords de la toile sont detruits et l’on n’y peut découvrir aucune inscription. Deux planches formant chacune un carré très alongé contiennent des peintures dont les grosses couches se delitent vers les bords. L’une représentant le Dieu crucifié avec les Saintes femmes au bas et deux anges de chaque coté : la croix porte l’inscription INRI preuve d’origine Europeenne. l’autre planche présente une figue attachée par les cordes à une poutrelle et les pieds alongés et liés ensemble : une inscription Ethiopienne près la tête mentionne le genre de supplice sans dire qui c’est. J’ai oublié la figure du milieu mais la 3e celle d’en bas représente un personnage dont la coiffure rappelle la mitre ou la tiare de l’occident. Toutes ces peintures sont d’un faible style.

Nous passames la nuit dans la boulangerie au N. de l’Eglise. C’est une hutte à porte très basse et batie en croix comme les beaux aderach d’Abyssinie. le toit est parfaitement entretenu et fait honte à la mince couche de chaume qui laisse tomber la pluie dans le sanctuaire de l’Eglise. Nous y trouvames des plats de paille coupee, du bois de chauffage et un foyer en boue seche. chose