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rien non plus des murs de Niani 4, dont j'ai pu prendre cependant plusieurs restes. Le grand baobab (p. 623) a disparu mais on en connait l'emplacement. Il reste quelques baobabs moyens au nord du village actuel. L'emplacement de la mosquée est lui aussi. La terre des anciennes constructions a été utilisée, ce qui ne facilite pas les choses, car tout a été nivelé.
Nous nous rendons à Somonodougou, au bord du Sankarani, site signalé par Gaillard (p. 628) aucun ayant fourni de nombreuses poteries. Il y en a toujours autant (G. 58-6), si trouve même un fragment de meule. Le lieu a été incontestablement habité.
Je vais voir aussi l'emplacement des anciennes forges marquées sur le plan de Gaillard, notées par Vidal (1923, p. 608). Il s'agit de restes fort peu importants et qui doivent remonter à une époque assez proche (Niani 3 ou 4). Tuyères, tas de scories de quelques mètres seulement. Cela ne remonte certainement pas à l’époque de Niani grande ville.
Par contre, à l'est du village du chef, près du [thalucq?] occidental, de nombreuses pièces noir-verdâtres (socle) qui ont forcement été affûtées