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Le spectacle commence par un film documentaire sur le Mali : propagande socialiste, pas mauvais. Puis spectacle terne, théâtre qui n'en finit plus. Je pars à 11h avant la fin pour aller me reposer car j'en ai bien besoin Vendredi 29 A 5h réveillé par un zig qui chante et siffle à loisir parce qu'il part en avion à 6h je traîne avec... 7h30 - Petit déjeuner confortable. Tour au marché. Je retrouve Abdallah de Kel Tamachek (?) qui m'a demandé hier de m'accompagner à Gao, achat d'une couverture de coton 5000 fr par l'entremise d'Abdallah, [illisible] de paille, pain. Abd. est flanqué depuis peu d'un acolyte qui parle le français mieux que lui et a l'air de mijoter qq. chose : il faut qu'on s'arrange. Ab. m'avait dit tu sais je n'ai pas d'argent je n'ai rien, avant que je lui demande son dû pour le voyage. Et finalement au moment de partir poussé par l'autre Il me dit tu sais si nous devons passer [illisible] les campements je te servirai de guide il faut que tu me donnes qq. chose. Que veux-tu – 5000fr – Allez ferme vite la porte et fiche moi la paix. Je démarre brutalement et sort n'importe où de T. Je m'empêtre dans un cimetière où des militaires sont en train d'enterrer un camarade je demande ma route je prend des traces de trompeuses je roule 5 km dans les épineux des dunes je suis affolé extérieur. Enfin je rencontre un ânier lui dit monte avec moi montre moi la route de Gao je te paye en argent. Il entrave ses ânes vient docilement et m'amène enfin sur la piste sableuse que je ne quitte plus je lui donne 150 fr. journée dure sable sable sable. A 250 km de Gao terrain + dur maquis et me perd à un embranchement.