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le 11 Juillet
Temps lourd orageux, ciel chargé à Idélès. L’atmos -phère est suffocable ; celles des relations sociables est à peu près semblables.
Un peu découragé de constaté que la passion que
j’ai fui à Tam. sévit encore avec peut-être moins d’identité mais suffisamment pour que mon travail en souffre, suffisamment aussi pour mon moral en ce qui concerne mon avenir ici. Par exemple ce soir il y a un mariage a 20K d’ici. Je m’apprêtais à m’y rendre avec les gens du village (illisible) la dérobade de Bouaâma en chef du village pour accepter de me porter garant de ma présence à ses côtés, le conseil de Barrère suppléant m’ont fait abandonné ce projet.
Je regrette beaucoup est en fin de compte
je n’ai jamais vécu intimement les moments importants de la vie des touareg
. . . . le 12 Juillet
Oui, de ma patience en ce moment, de ma résistance physique et moral dépend le succès de mon travail.
D’une façon générale ma vie n’a jamais était favorisée ici de la pénétration du milieu local. J’ai toujours été
nomade dans des conditions difficiles (illisible) pâturages, succession de classe, affirmation de mon travail, de ma personnalité. Le peu que j’ai vu et connu je ne l’ai pas assez exploité et maintenant il est chaque jour trop tard pour retrouver la vie traditionnel, les fêtes, le lait, les troupeaux qui donnent leur vrai visage aux nomades.
Barrère partie ce matin avec le capitaine à Tam. Je reste seul avec le secrétaire civil M. délage