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4 novembre Départ matinal pour la Martinique L'avion ne vole pas très haut. Sur la mer d'un bleu intense on ne perd jamais de vue des îles. On aterrit à St Thomas, avec un aéroport assez important (aux E.U.). A perte de vie, de l'avion, on voit une poussière d'îles, les îles Vierges. Parfois des plateformes continentales éclaircissent la mer, dont on croit voir le fonds. Le spectacle est magnifique dans le soleil matinal. On aterrit à Saint-Croix, île allongée qui a appartenu à chacun des grands pays colonisateurs, à en juger par les noms de lieux - dt beaucoup sont français - et en dernier aux Suédois, qui l'ont vendu aux EU. en 1917. De l'avion je vois quantité d'anciens "ingenios" sucriers, beaucoup en ruines, et chacun ayant une petite tour tronconique qui, je l'ai su après, était un moulin à vent. Toujours des îles jusqu'à Antigua, île anglaise sèche, car elle est "sous le vent", c'est à dire abritée des vents pluvieux, ce qui crée des différences radicales de précipitations. La Guadeloupe, dont on voit à gauche les montagnes où s'accrochent les nuages. Aterrissage à Pointe à Pitre et survol d'un curieux paysage de monticules (qui font l'effet de taupinières) avec de petites cases perdues dans la verdure, des chemins serpentant entre les cocotiers, les bananiers et les champs tropicaux minuscules. Encore des îles : "Les Saintes" à droite, "Marie Galante" que nous survolons assez haut, ronde comme une assiette, presque plate, avec des petites fermes disséminés et de petites routes. "La Dominique", anglaise, dont nous longeons les montagnes d'aspect sauvage. Puis La Martinique, dont nous suivons la côte montagneuse, bien éclairée par le soleil. La baie de Fort de France.