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Tam le 2 Août 62
J’ai passé ma journée d’hier à courir après l’occasion qui devait m’emener à in EK pour prendre l’avion ce matin à 6h.
Les oueds coulent parvenu à tit de semi
-que que je voulais prendre blocage à in-Amguel des camions partir de Tam.
Tout cela par la faute de ce lui de Vernou du
C.E.A qui ne m’a pas avorté la veille du départ de mon camion.
Écuré devant la trahison j’ai trop tendance
à accepter l’échec.
Je porte encore en moi cette philosophie de l’échec qui fait que très près du but je laisse
parfois le destin m’orienter ailleurs. Je ne mets pas toute ma force jusqu’au bout.
Aussi excès d’orgueil de fierté a abandonner ce
qui ne vient pas de plein gré avec le mérite qui s’y rattache.
Fatigué physiquement en exaspération morale.
Je me sens achevé, faible, ouvert à toutes les faiblesses, les dangers.
Je comprends très bien les grandes faiblesses des
femmes ici, toute barrière morale, tout tourne les abandonne peu après c’est la pensé extérieure de la vie qui gagne sur l’individu qui en fait une victime.
Il ne faut vivre ici qu’en tant qu’individu fort,
garder en soi un certain appétit à la vie,
sur l’animal que représente le monde
extérieur.
Il faut aussi avoir une vie régulière, une activité
professionnelle équilibrée. Le ici en ce moment ne l’est pas assez. Je ne travaille pas assez dans la journée. Mais les circonstances ne me permettre pas de faire d’avantage.