1:34:1956

De Transcrire
Révision datée du 4 novembre 2016 à 18:08 par Fabrice (discussion | contributions) (Page créée avec « -3- (Dans la fouille entreprise, sous les fondations des murs, à plus de quatre mètres de profondeur, nous avons trouvé un autre mur très épais et sans rapport ave... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

-3-

(Dans la fouille entreprise, sous les fondations des murs, à plus de quatre mètres de profondeur, nous avons trouvé un autre mur très épais et sans rapport avec l’ensemble de la construction.) Le sous-sol schisteux donne un relief très mollement ondulé, accentué çà et là par des dunes couvertes d’une végétation arbustive relativement dense. Les eaux d’hivernage s’écoulent vers une grande mare située à 10 ou 11 km. au nord, par des thalwegs peu profonds, mais incisant nettement la croûte latéritique ou les couches schisteuses superficielles. Les mares de Sokobi et de Koumbi doivent être dues, au moins en partie, à l’extraction du banco employé pour les constructions. PLAN DE KOUMBI - La polygonation (trait plein ou pointillé du contour) a été faite au moyen d’un ruban d’acier de 50m. avec, pour chaque portée, une visée avant et arrière de la boussole. L’erreur de fermeture s’est révélée insignifiante. Quatre sommets de ce polygone s’appuyaient de plus sur des balises provisoires placées, au cours de cheminements dont le point de départ était la fouille F, à la limite des constructions urbaines. La limite de l’agglomération est très nette, sauf au S-W, (trait pointillé) où des ruines d’habitations semblent s’étendre assez loin au milieu des tumuli. Je n’ai compris dans l’agglomération que les ruines de constructions ayant laissé un relief appréciable sur le sol. Par suite, le périmètre urbain indiqué laisse à l’extérieur de vastes espaces couverts de débris de poterie et de fragments de schistes (N-W. surtout), mais où il ne semble pas y avoir eu de constructions en pierres. Les cheminements vers Sokobi, les puits du S-E., le barrage de l’ouest, le tumulus et les fouilles du nord de la Grand’ Place ont été effectués dans les mêmes conditions et les distances peuvent être considérées comme exactes au 1/500° près. Le tombeau à colonnes, fouillé par M. de Bonnel de Mézières a été relevé par une visée directe à la boussole au 1/10° de degré, mais la distance a été mesurée au pas. La mare de l’ouest a été relevée approximativement à vue lors du cheminement de polygonation, de même celle du N.N.E. Celle de Sokobi a été l’objet d’une détermination un peu plus précise, au pas et à la boussole, en partant du monument funéraire de Sokobi. Quelques rues seulement se trouvent portées sur ce plan. Beaucoup d’autres sont très nettement inscrites sur le terrain, surtout au nord de la Grand’ Place et de la grande avenue, dans la ville haute. J’ai seulement voulu permettre de reconnaître à l’avenir l’emplacement des fouilles anciennes encore visibles aujourd’hui, de la fouille de février 49, de Sokobi et de fixer la situation et l’orientation de la grand’ Place et de la grande avenue qui ont dû, à une certaine époque, être le cœur et l’artère principale de cette cité.

PLANS ANCIENS - A) Plan de Bonnel de Mézières au 1/240.000 environ d’après échelle. Ce plan est peu utilisable. Dans l’ensemble, tel qu’il a été inséré dans la copie du rapport faite par l’IFAN, le sommet d’une flèche verticale indiquerait l’est magnétique et non le nord.