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Nous avons du beurre, du riz du mil, des peaux de [bouc ?], des [illisible] Parmi nous, certains font la cuisine, certains vont chercher de l'eau, certains conduisent les ânes. Certains fond la cuisine aux [fermiers ?] et aux gardes. Certains travaillent [illisible] la piste.
A notre retour, on nous a payé [chacun ?] 5 000 et quelques : ds cet argent, j'ai habillé mes soeurs, j'ai acheté ds chèvres, je me suis habillé moi-même, mais pas en nomade, mais en sédentaire.
J'ai quitté le travail de la piste pour le service d'hydraulique, on faisait des puits en brousse : j'ai fait environ [illisible]. J'ai été malade tellement que je ne pouvais ni pas boire. J'ai dit à notre chef de mission que je suis malade. Il me répond que je ne suis pas malade, mais paresseux. Je l'ai dit aussi au chef d'équipe , mais j'ai tort de dire cela, car ce sont mes [ennemis ?] ils sont fâchés contre moi pour rien parce qu'ils [aimaient ma bien aimée ?] Ils m'ont renvoyé ainsi, sans même [illisible]. A ce moment, j'avais reçu une lettre du fils de [l'Aderanké ?] qui m'a élevé, me disant de venir à Niamey et de me faire soigner. Je suis venue ; il m'a amené à l'hôpital. J'ai trouvé le Dr Cheval et le Dr Mossi, de grands docteurs qui savent faire un [mortement ?] après la radio. Ils m'ont opéré. Ils savent leur métier. Je leur souhaite une belle et longue vie. A ma sortie de l'hôpital, si j'avais vu mon chef qui m'a renvoyé, je [illisible] ce qu'il m'a fait.
Alors j'ai continué à travailler à l'hydraulique à Niamey. J'avais un camarade de [illisible] qui s'appelle Amadou [illisible]