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F. F. L. LE GOREC, 1787. La porte de la chapelle est ouverte ; nous franchissons la petite claie de bois peint : un intérieur de marabout arabe, voûte, blanchi à la chaux. Un autel au fond et, rangées au-dessus de l'autel, quatre statues : à gauche, un vieux St. Nicolas naïf, puis un St. Nicolas, plus récent, quoique ancien encore, en évêque, avec à ses pieds la cuve-saloir et les trois petits enfants. Puis un saint-Yves, tenant dans sa gauche une bourse, et enfin une sainte-marguerite ayant dans sa droite des tenailles et dans sa gauche une roue. Contre le mur méridional sont appendues des béquilles, des bâtons d'infirmes, une jambe de bois, une demi-jambe garni de cuir qui permet de l'ajuster au genou. On se rend à St. Nicolas pour toute espèce d'infirmités. Le pardon a lieu le 3e dimanche de septembre. Il y a une fontaine, plus bas, dans un coin de champ. On y lave les gens le jour du pardon. Des femmes se rangent de chaque côté de la porte de l'oratoire avec des écuelles d'eau dont elles vous frottent où qu'elles vous font boire à votre gré.

Landebaëron est à 2 km. plus loin que St. Laurent qui est lui-même à 7 km. de Bégard. Dicton sur les cloches de Landebaëron Gisti ha laëron