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logeant à pied et à cheval. Je cueille au passage cette enseigne : " [Jn?] Glory, jardinier praticien, fait la taille ". Je m'attable un instant au café Barbot, en face de la Pompe, sur la place du centre. C'est le rendez-vous des bourgeois du lieu. Meltier m'y présente à un avocat, originaire de Pont-Melvez, du nom de Salaün, et j'y fais connaissance avec le médecin de la marine Henrique, retour de mission au Soudan, lequel se trouve être le beau-frère d'Adolphe Milon. Un petit méridional fort intéressant, ma foi.

Dans le train, vers Bégard, vient s'installer en face de moi, Monik [Tinévez?], en toilette de deuil : elle est mariée à un second-maitre mécanicien et est institutrice, par suite de laïcisation, dans la commune au nom singulier de Senven-Léhart , dans le canton de Bourbriac, presque à la limite du breton, de ce côté. L'école des garçons est dans la commune limitrophe de Saint-Conan. Elle me raconte son histoire d'institutrice laïque dans ce milieu récalcitrant. La sœur, sa concurrente, est restée là : un riche propriétaire parisien, M. de Bellabre a donné à la religieuse un terrain et une maison. Cette religieuse est séduisante :