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D'après Favila et ses tableaux, expérience concluante dès maintenant :
investissements de l'état de Mexico : 889000 pesos revenus : 289000 pesos valeur du travail des associés à 8,5 par jour : 212075 pesos
Cela permet de donner à chaque travailleur 11 pesos par jour, plus des œufs, du lait et divers produits.
En outre, l'augmentation de valeurs des terres, de propriété bâtie et édifices etc. serait considérable -> 3200000 pesos.
On a réussi à faire travailler la communauté. Dans les réunions hebdomadaires des ejidatarios, au début très peu d'assistants ; maintenant 54.
Il faut cependant imposer une certaine discipline, une organisation tout à fait démocratique serait impossible pour obtenir résultats économiques.
Autrefois d'ailleurs il existait des cadres traditionnels dans les communautés : "mayordonnias ?" de tierras communales, jueces de aguas etc;
Maintenant tout cela a disparu : il faut réorganiser des tribunaux ruraux pour le travail etc. , au lieu de personnages "de infima categoria", arbitraires et réglant à leur profit. Hirrojosa cite l'exemple du tribunal de aguas de Valence.
Les ejidos en général ont des défauts, notamment :
- l'ejido compte souvent parmi ses membres de simples "rentistas ?" : des petits propriétaires, des artisans, des ouvriers (à cause de l'industrialisation).
Il faudrait réviser les listes d'ejidatarios.
Non seulement certains louent leurs lots, mais parfois des ejidos entiers sont loués, par ex. 600 hectares irrigués, dans le Bajio, à un certains Arroyo, qui y a fait des investissements importants (irrigation). Cardenas, consulté, a laissé faire, sachant que les ejidatarios étaient contents (devenus rentiers)...
D'après Hinojosa, le point fondamental reste la question du CREDIT, très insuffisant pour supprimer les avances usuraires aux ejidatarios.