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des Islandais et on le saigne en lui fendant le cou. La langue on la jette dans le panier plat où l'on a l'on a ses lignes enroulées. Ces longues, le capitaine les compte toutes les 24 heures, et l'on sait ainsi combien de morues chaque homme a attrapées. Le sang de la morue est rouge : quelquefois le port est couvert de ce sang et les hommes deux mêmes ont l'air de faire une besogne de [masure?], on le jette dans le parc. Le pau est un cadre de bois que l'on fait sur le pont avec des madriers et qui peut contenir jusqu'à deux mille poissons. On pose sur ce cadre dans son milieu des planches en forme de sable autour de laquelle travaillent trois hommes (cette table s'appelle d'un nom significatif, l'étal.) et les hommes y font un travail de bouchers : 1° le piqueur qui éventre ma morue; 2° le décolleur qui décapite la morue; et lui arrache les embailles 3° trancheurs, qui enlève l'épine dorsale. Ces gens-là ont aussi des pêcheurs : chaque fait tous ces métiers à son tour : on ne fait du reste cela que quand il n'y a pas de poissons à attraper. Quelquefois car les paris sont pleins et le pont lui-même avant qu'on