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sincères entreverront aussitôt la réalité des choses.

En notre temps de critique à outrance, où des préoccupations étrangères à la vérité historique oblitèrent trop souvent la perspicacité des meilleurs esprits des deux camps, on obtient forcément un résultat de plus en plus contraire à celui qu'on se propose, à mesure qu'on laisse d'avantage agir la passion en soi. L'abbé Aubert et D. Chamard, qu'il me soit permis de les citer comme exemples, sont là pour le démontrer. Celles de leurs œuvres, où ils ont eu la prétention d'élucider les origines de l'église poitevine, ont à peine vécu et sont déjà jetées au panier de l'épicerie.

– Les hommes de petite étoffe gâtent les meilleurs choses quand ils les touchent. – Ainsi que je vous le disais l'autre fois, il faut tenir compte, dans une certaine mesure, de la tradition et de la légende. Mais c'est courir, de gaité de cœur, au ridicule que de prendre cette dernière pour guide unique, quand il s'agit d'histoire. – Vos Bollandistes l'ont bien compris, lorsqu'il ont fait litière de tant d'élucubrations fantaisistes de la période comprise entre le VIIe et le XIIIe siècles. Aussi leurs travaux comptent-ils toujours parmi les éléments sérieux de critique historique. Les romanciers ecclésiastiques du Poitou auraient dû avant de prendre la plume, s'inspirer de leur méthode.

Une église qui peut, à peu près, démontrer, par titres