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M. Rollinat à Argenton sur Creuse (Indre) Poitiers le 13 juillet 1906 Mon cher Monsieur Votre bonne lettre dernière est du 16 février et je n'ai pas encore répondu, non pas par négligence, mais par le surcroît de besogne qui, on ne le croirait pas semble augmenter au fur et à mesure que l'on vieillit. Pardonnez moi donc mon long silence. Vous avez eu la bonté de m'adresser à la même date des copies de documents historiques qui m'ont vivement intéressé ; et j'aurai soin de les remettre à M. Pierre après toutefois en avoir extrait quelques détails utiles à ma lettre archéologique projetée, car Mr Pierre me semble tout indiqué pour faire dans sa Revue, avec tous les renseignements qu'il a recueillis l'intéressante notice historique d'Argentomagus avec les nombreux documents qu'il a eu l'intelligente patience de recueillir sur ce sujet. Parmi les pièces que vous avez eu la bonté de me communiquer se trouve le relevé des parcelles de terrain situées dans le clos des Douces qui contiennent les murs de l'ancien théâtre. Ces emprises sont incomplètes attendu que le notaire n'a pas prévu qu'une partie du mur semi-circulaire extérieur de l'édifice n'est pas comprise sur son projet d'acquisition et qu'elle demeurais propriété des voisins, ce qui serait vraiment intolérable si l'on donnait suite au déblaiement général. Il faudrait donc que le notaire comprenne la bande de terrain qui touche les numéros [incomplet] et que j'ai désigné en bleu sur le décalque du plan. Ces terrains contiennent