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- Un fragment en verre bleue outremer (la couleur donnée à sa reproduction (N°2) est inexacte) en forme de corde, il pourrait avoir servi d'anses à un vase.

-Quelques petits et moyens bronzes, en si mauvais état de conservation, qu'on ne peut les déterminer d'une manière certaine, on peut cependant affirmer qu'aucune d' elles appartient à la période Constantinienne. Ils ont cependant été conservés et figurent parmi les objets trouvés dans les fouilles qui sont le sujet de ce mémoire. et se voient au musée de la société des antiquaires de l'Ouest - Enfin parmi les débris de poteries de tout genre qui ont été rencontrés au cours du déblaiement de cette portion de la tranchée, un seul a été conservé et mérite d'être signalé. Il faisait partie d'un vase en terre fine rouge. L' ayant soumis à l'examen de M. J. Quicherat , il m'en écrivit ce qui suit : "... Au cinquième siècle on ne faisait plus depuis longtemps de ces vases en terre rouge lustrée, qu'on a tort d'appeler samienne car ils ne ressemblent en rien aux produits de la céramique de Samos. Cette poterie cessa d'être fabriquée en Gaule à la fin du troisième siècle."

Quant au personnage  que vous prenez pour une soubrette, j'y vois moi, une jeune dévote de  bonne maison se rendant à un sacrifice car elle tient d'une main un plat  d'offrandes et de l'autre une aiguière à libations.  Si elle était une esclave, elle n'aurait ni bracelets, ni cette  élégante tunique de fin tissu à petits plis. " (1).

Quelques jours après, il communiqua cet objet à la société des antiquaire de France qui en rendait compte ainsi dans son Bulletin.

(1) lettre de Mr Quicherat au P. de la Croix, à la date du 16 avril 1880. (2) Bulletin de la société des Antiquaires de France. 1880. Jr 189-190