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pouvait incendier la maison.

L'aire de la maison était balayée avec des balais de genêt auxquels on coupait soigneusement les barbes, sinon cela portait malheur.

La porte se fermait avec une flotten, une barre de bois qui se poussait le jour dans un trou du mur et que l'on assujettissait le jour en la tirant, et en la faisant pénétrer dans un autre trou percé dans l'autre paroi. — Histoire de la repasseuse qui s'était attardée au travail jusqu'après minuit. Le diable frappe à la porte « Ouvrez-moi ». — Pas à cette heure, dit la femme en sautant au lit sans même se déshabiller. — Alors le diable appelle la flotten : « ouvre-moi... Je ne peux : on a fait le signe de la croix sur moi » — Il s'adresse au balai : — Impossible ! On m'a coupé le bec » (Marie Yvonne Le Flem)

Pour manger, il n'y avait que des écuelles. Pour manger la soupe il y avait une énorme gogloa (louche) en bois. — Dès qu'on a fini avec le trépied, il ne faut pas le laisser sur ses pieds mais le renverser.

Aux poutres étaient suspendus le lard (costeenno kig-sal) les deux flancs du cochon séparés et réunis tout ensemble par des morceaux de bois ; des dépouilles (les membres) des cochons ; des [tourtes d'oing?], des paquets d'oignons, des viandes de vache saumurées. On tue le cochon